Le ronronnement des chats est-il capable de soigner l’être humain ? L’idée peut sembler saugrenue. Pourtant des études scientifiques sérieuses indiquent que les ronrons félins ont bel et bien des bienfaits pour l’Homme. Voilà ce que la science dit à propos de la ronronthérapie.
Les études montrent que la fréquence du ronronnnement des chats permet de solidifier les os et de réparer certains tissus non seulement du chat mais aussi des humains.
Une étude montre que les propriétaires de chats ont un risque moins élevé de décès lié aux maladies cardiovasculaires et accidents vasculaires cérébraux.
La fréquence du ronronnement correspond à celle des sons d’un nouveau-né ce qui induit un réflexe chez l’homme de vouloir s’occuper de son félin.
Une étude montre que les vibrations induites par le ronronnement sont capable de régénérer les tissus du chat… et ces effets s’appliquent aussi aux humains.
Pour le chat, ronronner est une façon de se guérir après un stress ou une blessure. C’est aussi – semble-t-il – un moyen de manipuler les humains, nous en parlerons plus bas.
La fréquence des vibrations du ronronnement varient entre 20Hz et 150Hz. Elle favoriserait la croissance osseuse car les os ont la faculté de durcir en réponse à la pression. D’autres fréquences pourraient produire le même effet sur d’autres tissus du corps. Ces effets ont aussi été constaté sur des lapins en laboratoire.
Les ronronnements à une fréquence de 25-100Hz correspondent aux fréquences de guérison établies de façon thérapeutique pour les humains. L’os réagit à 25-50Hz et la peau et les tissus mous à environ 100Hz.
Il existe toute une littérature sur les effets des vibrations sonores sur la santé humaine. Les mécanismes en jeu sont complexes. Certaine fréquences auraient des effets hémodynamiques (sur la sang) par le biais de la stimulation des cellules endothéliales, des effets neurologiques par l’activation des protéines kinases, des effets musculosquelettiques incluant le réflexe d’étirement musculaire et des conséquences sur l’ossification avec notamment des effets anaboliques sur la colonne vertébrale.
La présence d’animaux de compagnie est associée par des scientifiques à une réduction du stress et de la tension artérielle, ce qui pourrait donc réduire le risque de maladies cardiovasculaires.
Dans le cadre d’une étude avec un suivi pendant 20 ans, les décès de nombreuses personnes ont été monitorés et leur cause également : infarctus du myocarde, maladies cardiovasculaires, accidents vasculaires cérébraux…
Les scientifique ont trouvés un risque moins élevé de décès lié à toutes les maladies cardiovasculaires y compris les accidents vasculaires cérébraux chez les personnes possédant des chats.
L’étude conclue même de façon très nette que “l’acquisition de chats comme animaux de compagnie domestiques peut représenter une nouvelle stratégie pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires chez les individus à haut risque.”.
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Les chats commencent à ronronner dès qu’ils ont quelques jours. Ceci aide leurs mères à les localiser et à identifier le bon moment pour leur repas.
Plusieurs théories tentent d’expliquer le ronronnement et son utilité. Ce serait un moyen de communication entre congénères et un moyen de s’auto-guérir comme nous l’avons évoqué plus haut dans cet article.
Une étude de l’Université du Sussex explique que les chats ronronnent aussi pour se faire aimer des humains. Un mécanisme d’adaptation en somme. Le ronronnement serait semblable en fréquence à celui d’un pleur de bébé humain. les chats exploitent donc l’instinct humains innés de soin pour un bébé.
Le ronron est, en des termes scientifiques, le “son régulier grave produit pendant les flux d’air pulmonaires égressifs et ingressifs”. Autrement dit, c’est le son continuellement produit pendant les expirations et les inspirations sans interruption entre les deux, tout en gardant la gueule fermée.
Le mécanisme du ronronnement est activé par un oscillateur neural situé dans le cerveau des félins. Il commande le larynx. Les muscles du larinx du chat resserrent et dilatent la glotte, qui est la partie du larynx qui englobe les cordes vocales. L’air qui y circule vibre, ce qui produit un léger vrombissement.
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1- He S, Zhao W, Zhang L, Mi L, Du G, Sun C, Sun X. Low-frequency vibration treatment of bone marrow stromal cells induces bone repair in vivo. Iran J Basic Med Sci. 2017 Jan;20(1):23-28. doi: 10.22038/ijbms.2017.8088. PMID: 28133520; PMCID: PMC5243970.
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